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jeudi 7 octobre 2010

La newsletter Atalante

À l'occasion de la sortie du livre « Les plus beaux voyages Nature » de Jean Robert, Atalante vous invite à découvrir ses plus belles photos à l'Appart' Parisien : des Déserts du Hoggar et du Namib aux glaces de l'Antarctique, des laves de l'Erta Alé aux migrations de gnous du Serengeti, c'est à pied qu'Atalante vous propose de découvrir ces sanctuaires. En voici les plus belles pépites, sélectionnées pour vous par nos conseillers.

Nos Plus Beaux Voyages...

Namibie - Du Namib au Kaokoland
Découvrez en un seul voyage les environnements les plus marquants de l'Afrique : le désert du Namib et la savane semi-arbusive avec ses grands acacias. Deux écosystèmes qui se côtoient et s'entremêlent à travers montagnes, escarpements et plateaux vallonnés, pour donner des paysages spectaculaires et quasiment vierges.

Argentine Patagonie - Croisière "les glaces de l'Antarctique"
Embarquez à bord d'un voillier de 21 m et mettez le cap vers le "continent blanc" : l'Antarctique ! Là-bas règnent la glace, la nature et le silence. Préparez-vous à vivre une croisière exceptionnelle de 24 jours dans un autre monde !

Équateur - Andes et Galapagos
De la pyramide rêvée du volcan Cotopaxi (5 895m) à l'Amazonie foisonnante, des couleurs andines d'Otavalo aux merveilles architecturales de Quito, vous découvrez l'immense diversité de l'Equateur. L'archipel des Galapagos, classé réserve de la biosphère par l'Unesco en 1979, couronne ce panorama.

L'interview

Franck Pothé

Franck Pothé, directeur associé du Groupe Atalante, amoureux de la nature et des volcans en particulier.

Franck, si je te dis « le plus beau Voyage Nature », à quoi penses-tu ?
Le volcan Erta Alé, en Ethiopie : sur Terre, on ne trouve que 5 lacs de lave en fusion ; l'Erta Ale est l'un d'eux. Dans cette région, tout est extrême : la beauté sauvage du lieu et son inaccessibilité, l'altitude négative (100 mètres sous le niveau de la mer) de la plaine Danakil, l'authenticité du peuple Afar. En 1995, la première fois où j'ai cherché à atteindre le lac de lave, la région était contrôlée par un chef Afar tout droit sorti d'un livre de Kessel et il fallait marcher plus de 30 kilomètres la nuit pour résister à la chaleur extrême. Aujourd'hui, l'approche est beaucoup plus facile et permet au randonneur l'accès à ces joyaux naturels !

Une grande merveille de la Nature facilement accessible en trek ?
Le sommet du Cotopaxi (5 895 mètres) en Equateur. Vu de loin, le volcan est une pyramide parfaite ; les glaciers scintillent et le cratère au sommet est superbe. Pour l'anecdote, en 1989, j'ai eu le privilège de sauter le 1er en parapente. Un vol de 2200 m de dénivelé avec un atterrissage en crampons dans la verdure au milieu des colibris. Lors de ce voyage d'un an à parcourir les Andes, j'ai eu l'occasion « d'ouvrir » d'autres sommets andins régulièrement gravis par les groupes Atalante : Chachani 6075 m, Misti 5825m, Imbabura 4609 m

Ces sanctuaires sont-ils habités ?
Souvent, et ce sont les meilleurs souvenirs. Par exemple : Le Mustang. Enfant, le livre de Michel Peissel m'avait fasciné : « Mustang, Royaume Tibétain Interdit». Après plus de 20 ans de fermeture, le royaume du Mustang se ré-ouvre, et je réalise mon rêve d'y guider un groupe Atalante : à chaque point de vue, je lis des passages du livre de Peissel. Instant magique : la rencontre du roi du Mustang dans son palais de Lo Mantang : Une réception digne d'une rencontre avec un roi de France au moyen-âge en Europe. Ces grands lieux naturels ont aussi une dimension humaine.

Clin d'œil

La migration des gnous en Tanzanie et au Kenya : un trek de 1000 kms tous les ans !

Constituée de 1 à 2 millions de gnous, et de quelques centaines de milliers de zèbres et d'antilopes. La migration se déplace en colonnes de 30 ou 40 km de long qui peuvent couvrir jusqu'à 80 km / jour.

Ils parcourent une boucle qui les amène selon la saison des pluies entre le sud du Serengeti et de l'aire de conservation du Ngorongoro en hiver et les plaines du nord du Serengeti et le parc de Masai Mara au Kenya en été.

De janvier à mars, la migration est concentrée dans le sud-est du parc du Serengeti, région des grandes plaines et des kopjes (sur lesquels aiment se prélasser les grands fauves).

En avril les gnous avancent vers le nord et ils approchent la Grumeti river qu'ils traversent en juillet.

La grande migration quitte entre mai et juin les plaines du sud du Serengeti pour rejoindre les zones plus humides du nord ouest et atteindre le Masaï Mara en été.

Juillet est la saison sèche, l'eau et l'herbe verte se font plus rares. Les gnous continuent leur progression vers le nord et passent la Grumeti River. C'est l'occasion de photographier ou de filmer les fameux "crossings" où les gnous sont en prise avec les gigantesques crocodiles du Nil. Une autre partie des troupes part directement en direction du Masaï Mara en passant par la région de Lobo.

Août et Septembre : la majeure partie de la migration est maintenant passée au Kenya pour redescendre vers le sud-est du Serengeti à partir de fin octobre, à l'approche de la nouvelle saison des pluies, à la recherche de l'herbe verte et tendre.

Octobre et Novembre constituent la migration descendante. En privilégiant les régions de Lobo et de Natron vous pourrez assister à son passage dans de très beaux paysages. 


Tourisme Responsable


La préservation des patrimoines naturels mondiaux, comment ça marche ?


L'UNESCO protège le Patrimoine Mondial de l'Humanité. Pour figurer sur la Liste du patrimoine mondial, les sites doivent avoir une valeur universelle exceptionnelle et satisfaire à au moins un des dix critères de sélection. À ce jour, la liste recense 704 biens culturels, 180 naturels et 27 mixtes. Parmi les derniers entrants, la réserve du cratère Ngorongoro en Tanzanie, et l'île de la Réunion pour ses volcans et la richesse de sa biodiversité !